La Peintre et le Samouraï sont heureux de vous faire partager leurs nouvelles aventures

Mariés en 2004, plus de vingt ans après notre première rencontre dans une école d'art à Paris, nos chemins se sont séparés, puis réunis par un caprice du destin. Partant du principe que la vraie vie, celle que l'on choisit, commence à partir de 40 ans, nos avons décidé de choisir aussi notre pays et nous sommes donc installés au Québec en 2007 avec notre fils Ziggy, ainsi que Cyran, le fils d'Isabelle ; Julia, la fille d'Isabelle, ayant décidé de rester en France. Notre fidèle chienne labrador Oriane nous a suivi et les jeunes Padawan (un poulain) et Chewbacca (un chiot) ont depuis peu rejoint la tribu Teafortwo.
Pourquoi la Peintre et le Samouraï ? Parce que nos deux passions, la peinture pour Isabelle et l'aïkido pour Gilles, dirigent nos existences, au même titre que la nature, les animaux, la bonne bouffe et les joies simples de l'existence.

dimanche 25 mars 2012

La Peintre et l'Université



3 ème Symposium des étudiants des cycles supérieurs en
Éducation Artistique de l'université Concordia, 23/24 mars 2012

Hier j'ai participé au symposium d'éducation artistique de Concordia et, hormis quelques incidents techniques (les fichiers audio/vidéo que j'avais soigneusement préparés et minutés sur Windows ne fonctionnaient pas sur le Mac de l'université), ça s'est plutôt bien passé. Ça m'a fait plaisir de retrouver mes amis, de vieux routiers de l'art comme moi.

La recherche universitaire et moi, ça se passe plutôt bien en général. J'ai commencé un phD en 2008, tout en travaillant à temps plein, et j'ai déjà terminé tous les cours, réussi l'examen théorique, et validé mon projet de thèse. Il paraît (dixit mes profs) que ma recherche va apporter une contribution essentielle au monde de l'art. Mais au rythme où je vais, j'en ai encore pour 2 à 3 ans de travail acharné. Tout en travaillant, avec une vie de famille et des factures à payer. Avec la hausse des coûts des études universitaires, tous ces sacrifices en valent-ils la peine ? Au bout du compte, je pense que non.

Je sais pertinemment que je n'enseignerai jamais. Toutes les universités canadiennes ont refusé ma candidature, et je ne pense pas qu'elles changeront d'avis une fois ma thèse terminée, alors que je frôlerai l'âge de la retraite. Pour les universitaires, je suis trop artiste et pas assez chercheuse. Et encore. Je n'ai jamais exposé dans des musées ni participé aux grandes biennales d'art contemporain. Je suis non seulement une artiste, mais une artiste PEINTRE, qui peint avec des brosses et de l'huile. Au XXIème siècle ! Je suis donc perdue à la fois pour le monde de l'art et de l'enseignement. La recherche c'est bien beau, mais ce n'est qu'une belle utopie au bout du compte.

Alors je m'en retourne joyeusement vers le monde de l'administration, qui en réalité est loin d'être incompatible avec la vie d'artiste. Pour être capable de mener de front art, études, travail et vie de famille, il faut avoir un solide sens de l'organisation, qui justement m'a permis d'arriver à mon niveau actuel. Et puis, je ne veux plus sacrifier ma vie personnelle pour la gloire. Il faut bien gagner sa vie  ! Et tant qu’à faire, autant la gagner avec quelque chose que je sais faire.

Mais je n’ai pas dit mon dernier mot : un jour je serai « peintre/philosophe » au fond des bois, entourée de mes chevaux et de mes chiens.

La Peintre

lundi 19 mars 2012

Un avant-goût de printemps


Ô Joie, Ô félicité !
En une semaine nous sommes passés de la neige et des habits d'hiver, au soleil et aux petits débardeurs. Bien sûr il faudra attendre encore un peu pour voir les premières feuilles sur les arbres et admirer les pommiers en fleurs, mais nous y arrivons, lentement mais sûrement, en cette veille de printemps. Une fois n'est pas coutume ... nous avons passé la fin de semaine dehors.


Fonte de l'igloo du Samouraï
Sortie sans gants ni mitaines

Sherrington après le dégel

mardi 6 mars 2012